– Généralités : Le tendon est un cordon fibreux qui relie un muscle à un os.
• Il permet de réguler la contraction musculaire, notamment grâce aux mécano-récepteurs de Golgi. Sa situation à la jonction tendino-musculaire lui permet de recueillir des informations sur l’étirement musculaire et de coordonner ainsi l’activité musculaire.
• Il permet de mobiliser les articulations se faisant relais des forces musculaires déployées.
• Anatomie du tendon :
• Il se compose d’un corps et de deux extrémités, l’une réalisant la jonction ostéo-tendineuse, et l’autre la jonction tendino-musculaire.
• Il s’organise dans sa structure en un endo-tendon, et un péri tendon, avec présence d’une gaine synoviale et d’une bourse séreuse, favorisant toutes deux la mécanique musculaire
• Il est constitué de fibres orientées de façon longitudinale et séparées par du tissus conjonctif. Chaque fibre tendineuse est constituée de fibres de collagène parallèle à l’axe de travail du tendon. Le tout étant emballé et compartimenté dans une enveloppe de tissus conjonctifs.
• La vascularisation d’un tendon est précaire et provient du péri tendon.
• Sa sensibilité, profonde ou douloureuse provient également du péri tendon, mais aussi des deux jonctions musculo-tendineuse et ostéo-tendineuse.
Structure tendineuse
Source http://sportscoprsetbienetre.webnode.fr
– Biomécanique du tendon :
• La gaine fibreuse qui l’entoure, le fixe et l’empêche de prendre la corde pendant la contraction musculaire.
• La gaine synoviale protège le tendon des frottements inhérent à sa mise en tension.
• Le para tendon le protège sur toute sa longueur.
• Les bourses séreuses le protègent des conflits avec les saillies osseuses au cours des déplacements articulaires
• Après un étirement il reprend sa position initiale : c’est l’élasticité (contractilité pour le corps musculaire)
• Son allongement n’est pas linéaire : c’est la viscosité
• Sa résistance est proportionnelle à la surface de sa section, et il résiste à 4 fois la force maximale du muscle : au-delà c’est le seuil de rupture
• La croissance du tendon s’arrête à 20 ans
• Sa mise en tension est maximale lors de la contraction excentrique