Les Cahiers du Iaidō
Récupération
En fin de séance, il est très profitable de réserver un temps (une dizaine de minutes) à faire des étirements cette fois-ci dits « passifs ».
Pourquoi ?
Eprouvé par la séance, le muscle a été sollicité en dynamique (concentrique – excentrique), il y a eu raccourcissement des fibres musculaires qui sont contracturées, tendues et ischémiées (diminution locale de la circulation sanguine provocant un appauvrissement du sang dans le muscle).
Les étirements passifs vont permettre de :
• lutter contre les courbatures,
o en accélérant le flux circulatoire veineux de retour ;
o en rééquilibrant les tensions entre les différents groupes musculaires ;
o en recherchant un gain d’amplitude perdue. Ce qui augmente le phénomène d’essorage (mise en tension de la fibre musculaire et des enveloppes conjonctives);
• obtenir une détente physique et psychique.
Ce type d’étirement doit se faire sur des temps plus longs que les activo-dynamiques, soit 25 à 30 secondes, en respirant lentement et en essayant de gagner en phase expiratoire.
Les étirements avec recherche d’amplitude maximale vont entraîner la mise en tension des muscles, des enveloppes puis des tendons et enfin des capsules maintenant l’articulation. Ils doivent être réalisés à vitesse lente, sans effet de ressort ni brutalité, afin de ne pas déclencher de contractions musculaires réflexes protectrices des muscles (réflexe myotatique), tendons et articulations en question.