– Généralités :
Sont traités ici les accidents musculaires bénins. Leur apparition induit une gêne transitoire de courte durée pour le pratiquant. Le sportif peut reprendre son activité après quelques jours de repos
– Différents types :
• Les contractures
Définition : état musculaire douloureux au repos, à l’étirement, et surtout à la contraction contre résistance. L’excès de travail provoque une
La contracture peut dans certains cas accompagner ou masquer une élongation ou une petite déchirure.
Dans la contracture d’origine nerveuse, seuls les muscles innervés par ce nerf ou cette racine nerveuse sont contracturés (fréquent dans les DIM Dérangements Intervertébraux Mineurs).
Signes : palpation douloureuse, diminution du ballant musculaire, contraction et étirement douloureux.
Traitement : repos quelques jours, chaleur locale, massage doux accompagné d’étirements légers, et hydratation suffisante pour drainer les déchets présents au niveau de la lésion.
• Les courbatures
Définition : douleurs musculaires globales intéressant un à plusieurs groupes musculaires, survenant 12 à 48 h après l’effort.
Signes : apparaissent après un travail en anaérobie lactique ou lors de sollicitations musculaires rares ou inhabituelles
Palpation musculaire et mobilisation passive et active à froid douloureuses. La douleur s’atténue après l’échauffement
Traitement : repos, techniques de drainage du muscle (massage, thermothérapie, balnéothérapie, déclive des membres inférieurs)
• Les crampes
Définition : La crampe est une contraction musculaire douloureuse, involontaire, d’évolution paroxystique intéressant en général un muscle, parfois un chef musculaire, ou parfois les groupes synergiques.
Etiologies :
Pour les crampes non localisées, il faut rechercher :
– Une insuffisance circulatoire (veineuse),
– Une affection neurologique (sla, polynévrite, sciatique, compression…),
– Des troubles de la statique (pieds plats, génu-valgum, inégalité des membres inférieurs…),
– Des désordres métaboliques (hydro-électrolytiques, déshydratation et échanges salins qui perturbent la polarisation membranaire, alimentation, insuffisance hépato-vésiculaire, médicamenteuse aux corticoïdes, hypocalcémie et hypercalcémie, carences en potassium et en magnésium, et hyper uricémie).
Pour les crampes localisées, il faut rechercher :
– Une fatigue musculaire excessive (surentraînement),
– Des microtraumatismes
– Réalisation d’un geste sportif de mauvaise qualité,
– Utilisation d’un matériel défectueux ou mal adapté,
– Entraînement mal adapté ou trop intensif.
Cliniquement :
Contraction de type tétanos imparfait.
Douleur variable dans son intensité et dans sa durée.
Survenue après un effort prolongé et d’intensité moyenne, ou pendant l’effort si il est bref et violent.
Durée variable de quelques secondes à quelques minutes (2 à 3 mn).Puis disparaît spontanément ou avec l’aide d’un léger étirement, ou avec un massage. Persiste alors un léger endolorissement.
Traitement :
Dans un premier temps, il faut étirer le muscle intéressé, puis le masser très doucement.
Dans un deuxième temps, réhydrater le pratiquant et le mettre au repos.
Le troisième temps du traitement consiste à retrouver la cause de l’accident musculaire et faire de la prévention :
– améliorer l’échauffement,
– revoir l’entraînement,
– augmenter les temps de repos ou de récupération,
– rééquilibrer l’alimentation,
– augmenter les apports hydriques,
– vérifier la qualité des ou du geste sportif.
Si malgré tout, les crampes persistent à l’effort, et s’il y a récidive systématique à la reprise de l’activité, il convient d’orienter le sportif vers un médecin.